cui-cui

cui-cui [ kɥikɥi ] interj. et n. m. inv.

• 1869 cuic; 1856 coui-coui; onomat.

♦ Fam. Pépiement d'oiseau.

● cui-cui nom masculin invariable (onomatopée) Cri des petits oiseaux.

cui-cui

n. m. inv. Onomatopée évoquant le cri des petits oiseaux.

⇒CUI(-)CUI, COUI(-)COUI, (CUI CUI, CUI-CUI, COUI COUI, COUI-COUI)onomat.

Onomatopée imitant un petit cri aigu (d'oiseau principalement). La mésange, (...) qui pleurait! « cuî, cuî, rends-moi mes petits » (FRAPIÉ, Maternelle, 1904, p. 134).

♦ P. anal. La semelle bâillante de ses souliers faisait « coui coui » dans la boue (GONCOURT, Journal, 1889, p. 1077).

— Emploi subst. (masc.). Petit cri aigu. Un cui-cui prolongé. Le cui-cui pointu des rats (DORGELÈS, Croix de bois, 1919, p. 87). Le coui-coui aigu, aigre, et plaintivement désespéré des avocettes (ARNOUX, Rhône, mon fleuve, 1944, p. 370).

Prononc. et Orth. :[kyikyi], [kwikwi]. Dans l'emploi subst. s'écrit avec le trait d'union. Les dict. n'indiquent pas de plur. Mais ROB. Suppl. 1970 donne un ex. de J. Perret, Bâtons dans les roues, p. 271 où l'expr. est invariable. Étymol. et Hist. A. Subst. 1856, nov. coui-coui « cri (ici d'un jouet) » (GONCOURT, op. cit., p. 290); 1882 le cui-cui d'un rouge-gorge (P. ARÈNE, Paris ingénu, p. 309). B. Onomatopée 1899, nov. coui coui « bruit de chaussures qui couinent » (GONCOURT, op. cit., p. 1077). Onomatopée simple ou redoublée imitant le cri des oiseaux ou d'autres bruits analogues. Fréq. abs. littér. Cui(-)cui : 4, Coui(-) coui :2. Bbg. MORIN (C. Y). The Phonology of echo-words in fr. Language. Baltimore. 1972, t. 48, n° 1, p. 105.

cui-cui [kɥikɥi] interj. et n. m. invar.

ÉTYM. 1856, coui-coui; cuic, 1869; onomatopée.

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♦ Pépiement des oiseaux.

1 Le piaf allait se planquer derrière le rideau. On l'appelait, il répondait : cui-cui.

Jean Ferniot, Pierrot et Aline, p. 35.

♦ N. m. invar. Pépiement (d'oiseau).

2 Pour beaucoup moins cher (…) vous pouvez avoir un petit oiseau modeste (…) il vous dira d'honnêtes cui-cui sans génie, mais purs comme la rosée, vrais comme le jour (…) C'est un fait que le manque de cui-cui authentiques se fait durement sentir dans le monde moderne, monstrueuse volière encombrée d'oiseaux braillards et funestes.

Jacques Perret, Bâtons dans les roues, p. 271.

♦ ☑ Loc. verb. Faire cui-cui : pépier, chanter, crier (en parlant d'un oiseau). — Par analogie :

3 De temps à autre le chien de Meussieu Exossé aboie; les poules de M^me Caumerse coassent; une auto fait coincoin, la bicyclette du facteur cuicui et la brouette du jardinier cuicui. Ces bruits divers et discrets donnent à la verdure des platanes un charme que seuls les esprits distingués peuvent apprécier. Théo les apprécie.

R. Queneau, le Chiendent, p. 330-331.

♦ Var. (onomat.) : cuic. || « Quand il dit “Cuic !”, le moineau croit avoir tout dit » (J. Renard, Journal, 10 avr. 1907).

Encyclopédie Universelle. 2012.